Le livre craque alors que je m'en empare. La couverture est couverte de poussière et les pages sont jaunies par le temps mais cela ne donne que plus de valeur à cet ouvrage des anciens temps
L'écriture semble être reikonne mais il est difficile de lire ce dialect mêlant krusi et pagdi.
Ce livre traite des temps anciens où semblait ne vivre qu'un seul peuple.
Trangluin était la ville au centre de tout. Elle était au centre de l'empire, aussi bien au niveau politique en tant que capitale mais aussi au niveau géographique car elle se situait là où le grand désert s'étant maintenant. C'était elle qui faisait vivre l'empire et c'est sa disparition qui est la cause de la déchirure ou de la grande guerre comme on l'appelle maintenant.
Nul ne sait comment cette ville a disparu. Les uns affirment que c'est le désert qui a englouti la cité d'or, d'autres que ce sont des pillards qui se sont emparés de ses richesses, et enfin d'autres que ce sont les dieux qui ont enlevé la cité car ils la coulaient pour eux seuls. Ce qui est sur, c'est que Trangluin recellait des montagnes de trésors. Ses coffres renfermaient plus d'or que mille vies pourraient en dépenser, et ses bibliothèque possédaient plus de savoir que le plus sage des sages ne puissent imaginer.
Le grand empire était gouverner par le grand conseil qui réunissait toutes les classes d'âge qui ne s'occupait que d'une chose: l'égal répartition des richesses à chacun, comme chacun le nécéssitait. Chacun pouvait donc vivre une vie paisible. Il faut aussi dire que le grand conseil avait établi les deux principaux organismes qui permettait la pérénité de l'empire: l'école et la police.
Je tourne la fragile page avec précaution, m'efforçant de ne pas abimer cette relique de mes doigts malhabiles