Journée porte ouverte...

J’errais dans les ruelles encore plonger dans la pénombre d’un matin où le soleil refusait d’affronter le monde.

Tout comme moi peut être.

Fraîchement sortis de la bibliothèque, encore imprégnée par cette sensation de peur, paranoïa habituelle chez moi, plus que tout mélancolique je marchais sans savoir où aller.
Au détour d’une ruelle je croisais une affiche disant :
« Journée Porte ouverte à la taverne de la choppe sombre ! Raku-Raku à volonté, venez nombreux goûter aux spécialités Reikonne ! »
Puisque que le passer me sautais à la gorge, je me dis que l’alcool noierais ma peine et mes peurs…

Je poussais la porte de la taverne qui me semblais trop lourdes pour mon corps fatigué, la lumière qui émanais de la grande pièce m’aveugla, je fermai les yeux, puis les rouvris lentement… Trop de monde, trop de bruit, tout tournais dans ma tête, flache back d’avant, un frisson me traverse, j’avance au hasard pour trouver une table tapis dans l’ombre.

Les regards des personnes présentes me font mal, comme un coup de poignard à chaque fois, je chancelle.

Je n’ai pourtant encore rien bu…

On m’observe, me dévisage, je me sens mal, je presse mon pas pour atteindre une table au fond de la salle.

Je ne reconnais personne, je ne connais personne.
Comme à mon habitude je me plonge dans mes pensées, un ivrogne me souris.

Moi je ne sais pas sourire.

J’enlève ma cape lentement.

Les gens sembles bien se connaîtrent, se donnent des petites tapes dans le dos et boivent à la fierté de leur royaume respectif.
J’entends des noms qui volent dans l’air. Triton, Zéphyr, aZn, Morrigane, Misa…
Ils parlent tous d’alliances, de guerre, de bains de sang.

Bain de sang ? Pourquoi pas.

Tout en sirotant ma bière, je joue du bout des doigts avec mes cheveux noirs, s’en devient une manie.
Envie, besoin d’écrire soudain.
Je sens encore un regard me transpercer, décidément je déteste sa.

Que me veux t’il ? Pourquoi ai-je peur ?

Je n’aurais su dire si la personne qui me regardait était un homme ou une femme mais je ne sais pourquoi je sentais de la haine dans se regard.

Est-ce ma peur des autres qui me laisse croire à de la haine ? Je ferais mieux de partir d’ici…

Je regardais au loin essayant de savoir d’où venais se regard si persan mais je n’en trouvais la provenance.

Fuit !

Refusant d’écouter se que mon esprit m’ordonnais, voulant me résonner et surpasser mes peur, je restais là, terrifier, incapable de chercher plus longtemps d’où venait se regard qui me terrifiais je détournas la tête, laissant mes cheveux noirs tomber sur mon visage.

Je me frotta les yeux, lorsque je les rouvrit je vis qu’une nouvelle personne venait d’entrer dans la taverne…




( En italique ce sont mes pensées )

Après avoir usé de bravour contre toute sorte de Djinns je décidais pour la première fois de m'accorder un temps libre. Pourquoi ne pas aller à cette drole de taverne ? Chose pensé chose faite, arpentant les rues de cette ville froide j'arrivais devant la taverne,je n'ose pas pousser cette porte. Finallement je pris une respiration profonde et trouva le courage de pousser mes mains sur le loquet.

D'ordinaire Sélène fuyait les endroits où la foule était présente préférent les endroits calme ou la solitude lui permettait de se ressourcer, mais aujourd'hui elle avait décider de mettre un terme au malaise que la foule provoquait en elle.

C'est avec un grincement aigu que la porte s'ouvri devant elle la laissant un peu pâle devant l'entré de cette taverne. Des visages inconnus peuplaient cet endroit, une drôle d'odeur flottait dans cette pièce aibsi qu'une épaisse fumé mordoré.
Un peu perplexe elle contempla toutes ces personnes. Elle ne voulais pas troubler la joie et les rires qu'elles partagaient et puis que pourrait elle leurs dire.
Après avoir minitieusement pris connaissance de la taverne, ces tables lourdement sculptés avec une décoration pratiquement inéxistante car recouverte par une dense couche de poussière argenté, elle se décida enfin à faire un pas.
Elle ne s'était pas rendu compte que se tenais à l'écart une autre personne, bizarement elle lui inspira confiance, elle décida de prendre un raku et d'en offrir un autre pour cette personne afin d'entamer une agréable conversation.

"Bonjour ( un long silence ) euh ... vous . pardon puis- je me joindre à votre méditation " dit-elle avec un sourire qui faisait ressortir la douceur de son visage.

Qui peut etre cette femme ?

Je regardais cette femme qui se tenait devant moi, elle semblait un peu tendu, les traits trés scultés mais doux de son visage inspirait une confiance et un gentillesse sans égale; mais j'avais par le passer appris par mes erreurs que les apparences était souvent trompeuses...
Peut etre parce que moi meme me cachait derriere ses apparences ...

Elle me parle, que dois-je faire ?
Il faut que j'essaye de sourire, mais je ne sais pas.

Je me fis violence pour essayer de détendre mon visage et paraitre "normale".

Bonjour. Asseyez- vous, je vous en pris.Je serais bien aise de converser avec vous.
D'où venez-vous ainsi ?

Elle avait un raku raku à la main, le posa délicatement sur la vielle table en bois usée par le temps.
Je la fixais.
Je ne sais pourquoi je fais sa, moi meme detestant qu'on me fixe j'avais tendance à scruter derrieres leurs yeux, l'ame de ceux qui s'approchais trop de moi... comme par peur.

Un trouble mystérieux m'envahissais, je ne sais comment, je ne sais pourquoi.

Fuit !

Encore mon esprit qui divague et qui prend peur.

Fuit ! Maintenant ! Tu ne peux supporter la presence d'une personne trop prés de toi !

Je deteste la race humaine ...

Non ! Il faut que je me reprenne, tout va bien, cette personne ne me veux pas de mal...

Une bataille faisait rage dans ma tete.
Mon esprit me jouait des tours encore et mes peur m'envahissais, de plus que ma solitude m'empechais de me sentir sereine lorsqu'une personne se trouve prés de moi...
Un frisson fit trembler mon corps, je me repris et regarda la personne en face de moi dans les yeux comme avec force et bravour. Le jeu des apparences...

Sursautant la jeune femme me regardait avec un air effarouché. Son air surpri et craintif me laissa penser que tout comme moi la solitude était sa meilleure compagne de route. Elle me balayait d'un regard en profondeur scrutant chaques parties de mon visage comme si elle cherchait à entrer en contact avec mon âme. Que pourais-je bien lui cacher de toute façon...

Après lui avoir proposer un raku-raku et pris place elle m'adressa la parole, je répondis donc à cette jeune femme:

" Et bien je reviens d'un long périple comme la plupart des archers, je suis une aventurière. Les Djinns sont les combattant contre qui je forme mon expérience car je m'inicie à ce métier depuis peu"

Ramenant mes long cheveux derrière les oreilles j'ose lui poser une autre question, bien que sa façon de me dévisager se faisait de plus en plus insistante.

"Et vous d'où venez vous? Vu votre regard fatigué il me semble que vous avez eu à faire face à des choses plus que difficiles .."

Je suis depuis peu dans son royaume. Je viens d'une contrée lointaine et je me trouve en se moment en pleine quete.Le voyage est long et il est vrai que l'épuisement me gagne.

*Long silence*
Les mots me manque pour exprimer ma fatigue qui bien entendu n'est pas uniquement due au voyage mais surtout à ma paranoïa qui m'empeche de relacher mon attention toute la journée.
Plus que la fatigue physique, c'est la fatigue morale qui m'use.

Je crois que je retournerais me réfugier à la bibliothéque d'ici peu, histoire de retrouver un soufle de vie.

Je trouve dans cette personne quelque chose de semblable à moi, cette étincelle de solitude que je vois à travers ses yeux.
Je voudrais essayer de lui poser une question ou essayer de lui faire la conversation mais rien ne me vient.

De quoi pourais-je bien lui parler ?

Me résignant à dire quelque chose de censé je lui dis:

Et bien buvont ! Buvont au royaume des Ombres et au périlleuses aventures qui nous attendent !

Ne trouvant rien de plus spirituelle et pour cacher mon embarra je me noya dans le raku raku que cette personne m'avais tendu.

Levant mon raku-raku : " Buvons à notre rencontre" car j'avais vraiment envi d'en savoir un peu plus sur cette jeune femme qui semblait perdu dans ses pensées à présent.

A présent je me sentais moins intimidé et prète à lui faire confiance, je ne sais pas pourquoi mais elle m'inspirait réellement confiance.

" Désirez vous un autre raku raku ? "dis-je un peu perplexe afin de ranimer la conversation.
" Comment vous appelez vous ? " J'espèrai que cette question ne la mettrait pas mal à l'aise :" Je me prénome Sélène "

Enchantée alors Sélène ! On me nomme Evera, sorciere reikonne.
Je prendrais bien un autre raku raku,merci.

Je la vis s'éloigner un sourire au levre. Cette femme semblait plus a l'aise à present et cela me détenda un peu.

Elle à quelque chose de plus ...: elle n'a pas peur de moi, mon air froid ne l'a pas fait fuir...
Pourquoi ne pas mettre mes peurs de cotés pour une fois ? Peut etre pourais-je laisser tomber le masque de glace si je la connais mieux...

Je rejeta mes cheveux en arriere mais les petite meches de devant continuaient à me tombées sur le visage.
Sélène revint avec un raku raku dans chaque main, enchanter de pouvoir boire et de surplus avec quelqu'un qui m'inspirais une certaine confiance me fis arracher un sourire.
Certe ce sourire n'était à peine visible, certe il ne me donnais pas un visage plus heureux ou plus humain, mais il était sincére...

Buvont !

Comme ces phrase me sont dures à prononcées...
Dois-je le dire ? Se serais comme trahir toute mes peurs qui ont été jusqu'ici mes plus prochent amies.

Mais est-ce de la trahison que de surpasser ses peurs ? Ne serais-ce qu'une fois...

Encore une fois, la bataille dans ma tête, mes deux moi en quelque sorte ou l'on dira plutot la division de mon esprit...
Je le dis malgrés tout, cachant au fond de moi ce gout amer de trahison envers moi-meme.

Buvont à notre rencontre cher Sélène ...

Evera semblait moins craintive à mon égardà présent, la foule était toujours omniprésente à cette taverne quel succès cette journée porte ouverte !
Pour la première fois de ma vie de reikonne je trouvais une personne aussi solitaire que moi et sur le point de partager avec moi ses certitudes, inquiétudes et difficultés. Finallement oui Evera vallait la peine qu'on lui prète attention, car sa fragilité était semblable à la mienne. Peut-être que nous étions en train d'emprunter les chemin de l'amitié ? Qui sais. Cette idée me transporta de bonheur.

" cela fais longtemps chère Evera que vous étudiez la sorcelerie ?"
Ce métier m'intrigue et me fascine à la fois

SixeOclock entrant pour la journée porte ouverte vu, enfin pensait voir, beaucoup de gens rustre et ayant consomé pas mal d'alcool autour d'elle. puis elle vu un peu plus loin deux jeunes femmes. Elle s'approcha d'elles.

Bonjour mesdemoiselle

affichant un beau sourire (mais pas sadique le sourire) à Evera et niniou

Puis-je me joindre à vous ?

Affichant toujours un petit sourire en attendant une réponse...

Un coup de vent glacial à réveiller un mort traversa la pièce de fond en comble soulevant avec lui quelque bride de poussière argenté. Tout comme je fus surprise par ce froid venu violamment se heurter à notre conversation, Evera devient de marbre et de glace d'un coup.
M'adressant à Evera : " ça va Evera ? ". Elle semblait muré dans son silence.

Bonjour mesdemoiselle Je sursautais je n'avais pourant vu personne entrer dans la taverne. Une jeune femme aux long cheveux d'un noir profond se tenait devant nous. Son sourire était magnifique laissant apparaitre des petites dents d'un blanc pétillant. Sa peau blanche comme la neige laissait pensé qu'elle venait des montagne et qu'elle était habitué aux rudes hiver de la région. Ses yeux typiques des archers avait la qualités d'âtre d'une rose pourpre laissant voir qu'elle ne manquait pas ses cibles.

"Bonjour" dis je surprise par sa douceur, " mais bien sur venez, vous prendrez bien un raku raku avec nous ?"

[color:d02b=violet:d02b]Sixe et moi même comparame notre classique du guide des archers anisi que nos parcours qui semblait être bien différent mais en même temps son combat m'était familier.Elle me raconta son histoire, la perte de ses parents très jeunes tuer par un sanguinaire Seizon et la haine mélée à la tristesse qui l'avait amené dans les arènes des plus valeureux archers. Ses yeux étaient si clairs lorsqu'elle évoquait avec fougue le chatiment qu'elle reservait à l'assassin que s'il avait pu être en face, il en aurait perdu la vie, car ils reflétaient une sombre et impitoyable vengance.

Mais Evera ne revenait toujours pas avec la tourné de raku raku qu'elle nous avait si gentillement proposer quelques minutes aupravant. J'en avait tellement envi de ce dernier petit verre très rafraîchissant.Un bruit de verre brisé,c'est à ce moment que je tourna la tête

Je me leva brutalement en attrapant bien malgrés moi le bras de Sixe, je ne comprenais pas tous ce qui se passait sous mes yeux.

Qui était cette ombre qui soudainement se dressait derrière Evera et pourquoi semblait-elle terriblement menacante au point que je sorti une flèche de mon carquois d'une main et l'autre tatonnait pour chercher mon arc qui avait glissé de mes doigts lorsque j'attrapait le bras de Sixe. Je desserra doucement mes longs doigts de son bras afin de me saisir de mon arc au plus vite. Que faire, je ne pouvais tout de même pas laisser Evera ainsi. Evera semblait désemparée balayant la taverne d'un regard terrorisé qui finalement se fixa dans le mien, me transperçant de douleur.

Regardant Sixe droit dans les yeux: '' Il faut faire quelque chose, on ne peux pas laisser Evera ainsi,es-tu prète à me donner un coup de main ?"

L'ombre c'était emparé de moi, je ne sais comment mais son poind semblait avoir atrappé mon ame et m'empechais d'agir.
Son autre main semblait m'avoir transpercer pour attraper mon coeur, l'ombre le tirait or de moi, tentant de m'extirper mon dernier souffle de vie.
J'était incapable de bouger mais mon esprit galopais.

Je regarda dans les yeux Sélène pour lui faire comprendre que j'avais besoin d'aide.

Je savais que je n'avais plus qu'une issue, une seule; ce dons apporté par mes parents, je n'avais plus que d'eux deux choses, la premiere était le fait de pouvoir à travers les yeux de quelqu'un lire le cheminemant de son esprit et de son ame, et la seconde étant de pouvoir extirper à une personne ses douleurs physique et psycologique où tout ce que je voulais, le retirer de son esprit, son corps ou son ame; retirer cette empreinte de chacun des atomes qui compose cet etre.
Mais cela avait de grosses concéquances, avant tout physique et puis phsycologique.
J'avais cultivée ce don toute mon enfance et depuis toujours en grandissant je continuais à le cultiver, une tache obscure recouvrait une partit de cette capacitée, quelque chose de térrifiant dont le peux que je savais je ne le dirais surement jamais.
Ce don n'en était pas un.

Mon adversaire, cette ombre était plus que puissante et je savais qu'a faire ce que j'allais faire j'y laisserais beaucoups, beaucoups plus que ma vie...

Je me concentra, remonta mon passer et cela était la premier des déstruction de cet acte, remonter dans tout ce passer immonde, taché encre rouge sang, mais il ne fallait pas que je me déconcentre.
Aprés avoir puisée dans le passer, dans chaque molécules de mon etre je créa cette alchimie si spéciale.
Mon corps était devenue un brasier de l'intérieur, pour accumuler la puissance suffisante à mon entreprise il en fallait encore plus et quand cette puissance atteint son paroxisme, mon corps et mon ame semblaient prés à me lacher.
De cette main puisante, ce fil transparent matérialisé dans mon corps et qui détenait tout mon etre, je, non sans douleur, le fit passer dans l'esprit de l'ombre.
Je ne lut chose plus térrifiante que dans son ame, si cette ombre en avait une...

Le plus dure restait encore à faire et je me demandais si je trouvais la force suffisante, c'est mon souffle de vie qui formait se fil si l'ombre arrivait à le casser, je mourrais.
Ma tete tournait, vacciyais, remplis de toute les immonde penssées de l'ombre, lentement comme si on me déchirais le coeur, j'imissa dans son esprit plus que toute chose la distillation de cette alchimie crée en moi, j'entendis un son dans ma tete.

*Misérable ! *
C'était elle, l'ombre.
Elle résistait.

Dans un dernier effort, je décida d'en finir et sachant que je ne pourait le tuer car sa force mentale était trop puissante, je décida de tenter de la faire fuir.
Aprés une longue bataille dont les souvenirs me font défaut, je la sentait déffaillir.

*On se retouvera...*

Il avait fuit et ses paroles résonnaient dans ma tête en écho *On se retrouvera...*.
Quand il lacha mon coeur et quand mon ame se détacha de la sienne je crus mourir, et je revis comme dans un rêve eveiller, ou plutot un cauchemard, je revivais tout mon passer, mes parents, ce corps, du sang,ce don et puis les crises, toutes ces crises...
Je revit le visage et les paroles de ma mere * Tu est née sorciere, tout ce que tu a en toi, ce don qui te caractérise et le fruit de dizaines d'Hommes morts.
Tu est née sorciere et tu a en toi le gout amer du sang qui a couler pour ce don.
Tu possede en toi, un peu du pouvoir, de morceau d'ame de tout ces morts; tu est, tu restera l'unique coupable de tout ces meurtres !*

*Elle me haissait ... *

Lorsque j'ouvris les yeux, je me trouvais dans l'arriere piece de la taverne, Sélène et l'autre archere dont je me rendis compte que j'ignorais son nom étaient penchées au dessus de moi.
Sélène me regardait inquiete, je plongea mon regard dans le siens et je compris qu'elle avait contribué , ainsi que l'autre jeune femme, à faire fuir l'ombre.

Je me releva péniblement.

Merci, merci pour tout.

*Je me sentais si fatiguée, les douleurs physiques etaient insuportable et je savais que mon ame garderais à jamais les empreintes de cette ombres.
Jamais plus un tel affrontement, je préfère mille fois la mort...*

Morrigane sortit du coin d'ombre où elle s'était tapie...c'était donc vrai...

Alertée par les cris d'un jeune mage qui sortait de la taverne en hurlant aux démons, elle avait aperçu trois jeunes femmes en grande agitation et avait décidé d'écarter quelque peu la foule des curieux qui restaient au comptoir pour voir ce qui se passait là dedans.

Ayant assisté à un phénomène pour le moins obscur, la prêtresse tira en silence les larges tentures qui pendaient aux fenêtres et apporta des boissons.

Les deux premières contenaient du banal raku-raku pour les deux archères, la dernière une infusion brulante faite de plantes rares mais colorées.

Se tournant vers la demoiselle affaiblie, elle avanca vers elle la tasse de breuvage qu'elle lui désignait :

"Ca ne te guérira pas...ce n'est pas un remède, mais c'est un bon remontant pour les personnes qui traversent des épreuves difficiles..."

Morrigane regardait à présent les deux archères en se demandant si du raku raku suffirait finallement à calmer leurs inquiétudes...