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 La fraicheur de ce qui n'est plus

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Evera
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Evera


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MessageSujet: La fraicheur de ce qui n'est plus   La fraicheur de ce qui n'est plus EmptySam 26 Aoû - 3:31

Les pas d’Evera laissaient des traces dans la neige.
Le vent était glaciale, habituellement elle adorait sa mais encore épuiser de ces quelques heures absurdes, elle resserra un peu plus contre elle sa cape déchirer.
Passant sa main dans ses cheveux elle observa sa chaîne à la main droite, entourant chaque doigts, puis revenant faire deux tours autour de son poigner.

Ses cheveux flottant dans l’air comme une photo figé, le regard perdu au loin, Evera mit sa capuche et marcha lentement.
Des ombres passaient autour d’elle, elle sentait leurs regards la brûler, l’examinant avec leur yeux pleins de haine.


*Fuit*

Encore le jeu de l’esprit, paranoïaque épuisement d’un songe passer.
Et pourtant tout se qui venait de se passer dans la taverne était bien réél.


*Nyrah… Syan…*

Evera passait comme une ombre, absente de vie, laissant quelques légères traces de pas dans la neige elle ne pouvait détacher son âme de cette atmosphère, cette mélancolie des choses perdu, ou trouver peut être, elle ne savait où la vie la mènerait à présent.

*Mère…*


Elle sentit un instant son sang se glacer, le visage blême, les yeux redevenu gris transparent, elle sortait de la ville, se dirigeant vers les montagnes.
Marchant volage, ne sachant ou ses pas l’emmenait, ne sachant où aller, elle continua à marcher sans but, sans s’arrêter, le cœur amère et détruit.
Une seconde, ses jambes la lâchèrent, se fut suffisant pour quelle s’effondre.
Evera se releva tant bien que mal, mue de ce besoin d’avancer, toujours.
Trouvant la force, oubliant qu’elle rêvait d’un bon bain chaud, elle se dirigea vers la montagne.


*Celle la…*

Son regard se figea, anéanti par milles images du passé.

*Mère…*

Elle se laissa tomber a genoux, là en haut de cette montagne, son visage nourrit de cendre de larme, elle prit son couteau, s’entaillant la peau laissa couler quelques goûtes de sang dans la neige.

*Ici… *

*Tu es née sorcière, tout ce que tu a en toi, ce don qui te caractérise et le fruit de dizaines d'Hommes morts.*


Ses yeux se figèrent sur la neige rougit par son sang.


*tu es, tu resteras l'unique coupable de tous ces meurtres !*

Là à genoux, levant la tête vers le vide étendu face à elle, ne sachant que faire, elle posa les paumes de ses mains dans la neige, se réchauffant le cœur de la froideur de son pays natal.
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DanDark
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MessageSujet: Re: La fraicheur de ce qui n'est plus   La fraicheur de ce qui n'est plus EmptySam 26 Aoû - 9:35

D'un pas léger je m'approchai de cette jeune fille seul dans la nuit, un vent glaciale recouvrai les terres reikonne, aprés avoir enfin rejoint la sorciére, je m'arretai juste à coté d'elle et en regardant les étoiles je lui dit:

-Pourquoi continué alors que tu est lasse... la nuit est belle mais quant on est fatigué et blésser on évite de rester dehors... il y a une caverne plus loin ou on peut se mettre à l'abri .

Aprés cette phrase je me mit en route vers la caverne. Et en avançant je lui dit:

-Suis moi si tu veux te réchauffer... je te soignerais, de plus il y a de drôles de créatures qui traînent à cette heure et ce n'est pas bon de leur servir de repas.
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Evera
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MessageSujet: Re: La fraicheur de ce qui n'est plus   La fraicheur de ce qui n'est plus EmptySam 26 Aoû - 19:48

Evera sentit une présence, elle la sentait à des kilomètres, de plus de son pouvoir, sa paranoïa lui avait appris à aiguiser chacun de ses sens.
Elle regarda l’homme, qui un peu plus tôt se trouvait dans la taverne, cet homme à l’allure animal.


*Que me veut t’il…*

Lorsqu’il arriva prés d’elle, Evera rangea son couteau et enfoui son bras dans sa cape déchirée.
Elle regarda l’homme se mettre lui aussi à genoux dans la neige et regarder les étoiles.
Evera laissa son regard scruter l’homme de haut en bas, juste une seconde que personne n’aurait vu.

*Partir d’ici … Mes blessures personnes n’est capable de les voir… qui est-il …*

Je ne connais même pas votre nom…

Evera regarda l’homme dans les yeux, cherchant dans son esprit, lui comme les autres n’avait pas de barrières mental assez puissantes, seule Nyrah avait su résister aux éclairs de son regard gris clair.

*Nyrah…*


Evera ne savait plus quoi penser, son passer lui sautait à la gorge comme une quête à accomplir mais dont elle ignorait comment, dont elle ignorait la finalité comme le but.
Et puis Nyrah, Syan, ces deux femmes en une, l‘une puissante, gardienne des clés de son esprit, et l’autre dont la puissance des flammes se voyaient guider de manière anarchique, cause de caprice.

Cet homme là à genoux à coté d’elle lui proposait à présent de …
*Fuit !*

Evera regarda les alentours, la nuit avait posé son voile sur ces terres sans quelle ne s’en rendit compte, le temps se filant de milles vents absurdes et insondables, Evera avait appris de sa mère que le temps ne succombe qu’à ceux qui en ont peur.
Elle regarda l’homme.


Je n’ai aucunement besoin de soins, je ne suis pas blesser.
Mais si cela peut vous rassurer, mon chalet n’est pas loin.


Le ton ne se voulait ni froid ni agréssif, selement dénué de vie et de sentiments.
Evera regarda l’homme encore une fois, il semblait bien étrange, il s’était approché sans crainte.
Pour rien au monde elle n’aurait quitter cette endroit maintenant, mais à présent que tout fut perturbé par cette homme, et bien quel n’aimait pas la présence humaine, elle se leva, rajustant sa cape et sa capuche et dit :


Voudriez-vous m’accompagner jusqu'à chez moi puisque vous êtes venu jusqu’à moi, je vous offrirais quelques chose à boire.


Evera pensa à sa maison, cela faisait plusieurs jours qu’elle n’y avait pas mit les pieds, sa grande bibliothèque, ses grimoires, les écrits de sa mère, ses propres écrits…
Elle savait que cette quête arriverait bien trop vite, elle devait également retrouver Nyrah, espérait que leurs chemins se croiseraient de nouveau.
En attendant, elle tourna le dos à l’homme qui, debout, c’était lui-même dirigé vers la caverne mais c’était retourner lorsqu’elle c’était levée.
Elle ne savait s’il la suivrait, il semblait craindre les Hommes.
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DanDark
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MessageSujet: Re: La fraicheur de ce qui n'est plus   La fraicheur de ce qui n'est plus EmptyDim 27 Aoû - 9:56

Aprés cette réponse, je me contentais de réfléchire un moment..., puis je fit demi-tour vers elle.
- Je vous accompagnerez...

Toujour en regardant les étoiles, je la suivi mais sans la perdre de vue.

-... Je m'appel Dan...
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Evera
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MessageSujet: Re: La fraicheur de ce qui n'est plus   La fraicheur de ce qui n'est plus EmptyDim 27 Aoû - 18:34

Evera continua à marcher droit devant en direction de son chalet, elle entendit le craquement de la neige sous les pas de Dandark qui semblait la suivre.

On me nomme Evera.

Elle avait parlé sans se retourner, les yeux fixés sur l’horizon, transportés par les vents ses mots résonnaient comme criés en échos du haut d’une falaise.
Après avoir dit c’est quelques mots, Evera réajusta sa cape, découvrant son bras meurtrie par la lame de son couteau, mais plaquant son bras contre elle, elle jeta un regard loin derrière, là où la neige se trouvait nourrit de son sang.

Evera ainsi que Dan marcherent pendant bien 10 minutes, peut être 15, elle n’en savait rien, la notion de temps lui était étrangère en cet instant.
Arrivée devant chez elle, elle fut tout de même heureuse de revoir sa maison, ouvrant la porte, elle invita Dan à entrer en tendant le bras, la paume ouverte vers le salon plongé dans la pénombre.

Elle entrouvrit les fenêtres, montra un fauteuil où s’installer à son invité et se dirigea vers sa bibliothèque.
C’était une petite pièce, à l’abri de la lumière, tout un mur était pris par la bibliothèque qui s’étalait en hauteur.
La poussière c’était posé ici et là bien que se soit la pièce dans laquelle Evera passait le plus de temps.
Au milieu de la pièce se trouvait une vielle table en bois avec un encrier et une plume, un livre était également posé sur la table, Evera le prit précieusement dans ses mains et laissa glisser sa main sur la couverture afin d’en enlever la fine couche de poussière, c’était un livre écrit par sa mère.
« Magie noire, préceptes des Mythologie nordiques » par Ticqua Zaarpha.
Une page était marquée, Evera enleva le petit papier qui servait de marque page et regarda la page, « Helheim, déesse de la mort », elle avait souligné au crayon quelques mots clés, Sang, Glace, âme, distante manipulation...
A coté du livre posé sur la table, une feuille de papier, Evera y reconnaissait son écriture.
Il y était écrit un unique mot, Mère.

Evera se souvenait que c’était après ça qu’elle était brusquement partit de sa maison pour se retrouver dans les montagne, elle ne savait pas pourquoi, mais quelque chose l’avait pousser a le faire, quelque chose réduit à ce mot, Mère…
Elle laissa glisser ses doigts sous sa cape, et posa le bout de ses doigts sous sa clavicule, du coté gauche, là où se trouvait l’embleme, le signe marqué au fer rouge de sa famille.

Evera sentait le trouble venir en elle, ainsi que les syndromes d’une crise, elle posa son regard sur la pièce, elle s’approcha de sa bibliothèque et laissa glisser ses doigts le long des livres, l’essence de sa vie se trouvait diluer dans cette pièce, ses bouquins et sa plume encore trempée d’encre.
A nouveau dans cette pièce Evera se sentit bien et sentit toute la tension accumuler dans ses muscles se relâcher d’un coups, elle posa la paume de sa main sur le bois brute vieilli par le temps de la table et respira l’odeur des vieux livres et grimoires.

Peut être cet instant dans sa pièce avait duré des heures, peut être seulement une minute, Evera passa par le salon pour rejoindre la cuisine et posa sur la table basse au milieu du fauteuil où était son invité et des canapés deux verres de liqueur et une bouteille d’un mélange de raku et myrtilles noires.
Elle tendit un verre à Dan, prit le sien, et regarda cet homme étrange dans les yeux.


Dernière édition par le Mar 5 Sep - 19:34, édité 1 fois
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DanDark
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MessageSujet: Re: La fraicheur de ce qui n'est plus   La fraicheur de ce qui n'est plus EmptyLun 28 Aoû - 10:32

En silence je pris place sur un fauteuille, la maison était assez petite à premier vue mais tous ces livres..., le verre que m'apportais evera me sorti de ma contemplation sur cette jolie maisonette, ensuite ces yeux se posérent sur les miens.

-Que cherchez-vous? une réponse? une compréhension? vous risquerez de ne pas comprendre se qu'il y a au fond de moi..., mais je dirai que vous avez de beau yeux...

Je m'arretai de parler un moment, quelque chose... une odeur que j'avai senti quant elle était dans la neige, en scrutant evera je pu mettre une image à ce doux parfum...

-... Vous sentez le sang evera... ma proposition tien toujour... .
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Evera
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MessageSujet: Re: La fraicheur de ce qui n'est plus   La fraicheur de ce qui n'est plus EmptyLun 28 Aoû - 18:25

*Quel regard étrange…*

Le regard de Dan semblait grisé de quelque chose, une deuxième entité, elle ressentit en plongeant ses yeux dans ceux de Dan, un sentiment identique à celui qu’elle ressenti lorsque la première fois, elle posa ses yeux dans ceux de Syan.

Hum… Je ne cherche pas forcement à comprendre, je ne sais si je cherche réellement quelque chose.


*Oh oui je sais ! Paranoïa… manipulation…*

Evera qui n’avait pas détaché ses yeux de ceux de Dan, se replongea dans son analyse.
Ce sentiment étrange bien qu’il fût légèrement comparable à celui de Syan, était plus que tout différent.
Dans les yeux de cet homme ne se trouvait non pas un regard détaché, différent, mais un même et unique regard, une deuxième entité entièrement liée à cet homme ; non pas un double, ni l’âme d’un autre, mais cette ressemblance, une partie de lui qui se vu caché, comme la partie de soit que l’on cache dans son âme obscure.


*Etrange…*

La sorcière détacha son regard lorsque Dan eu reprit la parole.

*Fuit ! *


Son esprit, son corps, en alerte à chaque instant se vu encore troubler de cette paranoïa, qui avait permit jusque là à Evera de vivre, de survivre, contrôlant ses crises et son pouvoir.
Elle pensa à son bras, elle senti que sa blessure c’était remise à saigner un instant plus tôt dans la bibliothèque, lorsqu’elle avait pensée à Nyrah.
C’était le flux de son sang, la chaleur comme le contrôle de cette liqueur précieuse qui faisait son pouvoir, et elle savait que son corps se voyait imprégné de se goût amer de sang mêlé.


Je reviens…

Evera se leva, s’apercevant qu’elle n’avait pas enlever sa cape, la laissa tomber sur un fauteuil, laissant découvrir sa peau transparente, d’une blancheur opaque, ainsi que les traits de ses os, sculptés au couteau dans sa peau.
Elle se dirigea vers la salle de bain, d’où elle se lava le bras imprégné de sang, avec un coton d’eau chaude.
Les marques faites par son couteau, semblait ressortir dans leur noirceur qui s’étendait tout le long de son bras.
Enfilant quelque chose de chaud qui avait l’avantage de recouvrir ses bras, elle se dirigea vers le salon.
Le chemin jusqu'à la cuisine lui semblait long, trop long pour que se fut normal, Evera marchait s’en avancer, semblait s’engloutir et se noyer.


*Mère…*

La douleur de l’emblème de sa famille sur sa peau, la fit se plié en deux, sa peau s’enflammait et saignait, elle sentait les perles de sang couler sur son torse.
Ce mot résonnait dans sa tête, de plus en plus fort, elle posa ses mains sur ses oreilles, encore, il résonnait, lui poignardant le cœur.
Un cris résonna dans sa tête, parce qu’elle était incapable de parler, son âme enfermé en elle, ses yeux se virent transparaître.
Là, seule, loin de son hôte qui se trouvait être à l’autre bout de la maison, elle restait à genoux un instant, sentant son bras saigner, et les syndrome de la crise se durcir.


*Mère… non …*

Ses paupières se fermaient et se rouvraient dans un tic incontrôlable, comme mue d’une douleur intense.
Elle ne savait où aller, mais il fallait qu’elle s’enfuie, loin de cette atroce douleur, qui la clouait en une prosternation de faiblesse, de son âme à genoux par terre.
Partir loin de cette maison, les yeux de la sorcière s’écarquillèrent soudain, la seconde se suspendit, comme le temps accrocher à un mince fil prés à se casser.

Des image l’envahissait, par à coups, comme un éclair la transperçant de part en part, ne restaient que le temps d’être vue.
L’image de sa mère, elle se vie à genoux par terre comme aujourd’hui, le temps remontait, encore, encore, un enfant, elle vit sa mère allongée, là dans la neige et la petite fille l’appelant, encore, le fil s’enroulait à une vitesse effroyable, Evera sentait les éclairs la transpercer, un bébé, une fiole…
Lorsque la dernière image suspendue à cette fiole passa dans l’esprit d’Evera, son cœur lâcha, un instant sans le moindre bruit, dans le silence d’une âme qui vient de mourir et se recueille.
La sorcière, les yeux d’une blancheur extrême, se releva, prit une cape de voyage dans sa chambre et s’enfuit par une porte de secours, sans que son invité ne puisse la voir.

Elle courut, désespérément, comme une enfant perdu, ses pas glissaient dans la neige, elle courait loin vers le haut de la montagne.
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DanDark
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MessageSujet: Re: La fraicheur de ce qui n'est plus   La fraicheur de ce qui n'est plus EmptyMar 29 Aoû - 17:39

Ayant fini mon verre je me levai et me promenai un peu dans la maison, de nombreux livres dans la bibliothèques faisait référence à la magie noire et à d'autre chose de même type qui n'était pas trés gaï, en continuant je découvrais peu à peu la maison..., une odeur et un courant d'air m'interpelai, sur mes gardes j'approchai de la salle de bain...
-...Evera???...

Le courant d'air fut plus présent au fur et à mesure que j'avançai, une seconde porte donnant dehors était grand ouvert, quelques goutes de sangs étaient éparpillés sur le sol, vu le sens des traces elle était parti à toute vitesse.
-Seule... dans la nuit... bléssée... seule...

J'eue un moment d'hésitation mais je parti à toute vitesse sur ces pas, elle avait une bonne longueur d'avance dù à mon manque de reflexion. Quelques métres plus loin:
-Quelle imbécile j'aurai du la surveiller... humfff snnifsniff... hein??!*Je ralentissai ma marche pour finir par m'arreter*

Quelque chose n'allait pas, une drole d'odeur flottait dans l'air glacial, en scanant la piste je remarquai que près des traces d'evera il y avait d'autre empreintes non humaine..., elle était suivie...
-Le sang... sa attire toute sorte de saloperie... sur quoi je vais encore tomber...

Je me remis en route, elle courait vite mais moins vite que ses agresseurs et que moi même, j'aurai vite fait de la rattraper.
La lune eclairait un peu les terres montagneuses, le vent souflait toujours aussi fort, à force de courrir le paysage changeait, pour finir je me retrouvai dans une sorte de forêt, l'odeur était de plus en plus forte, je touchai au but.
La piste s'arreta dans une clairiére, la lune envoyait une douce lumière sur ce bosquet mais la tempète battait son plein, un vrai blizzard je n'y voyait presque rien, à force, je distinguai des ombres, ils étaient en cercle autour de quelque chose.
-Bon sang evera!!!!

Je bondis droit sur eux mais au moment du soi-disant contact je m'étalai sur le sol neigeux, en me relevant je vis enfin aprés qui je courrai, ils ressemblaient à des esprits le mot ombre était bien choisi, ils étaient aux nombres de 6... en regardant de plus prés je remarquai qu'il n'y avait qu'une petit flaque de sang au milieu d'eux, evera était passé par là, mais avait dù réussir à les semés, maintenant graçe à ma superbe cascade ils me regardaient...
-Bon... heheheheh on va s'amuser mes petites ombres... hiihahahahha*Aprés se petit moment de folie, je me mis en position et me préparais au combat*

La premiére fois, je les avait traversées, donc le corps a corps ne serait pas trés éfficace dans cette affrontement, sans réfléchire une seconde de plus je rentrai en contact avec 2 d'entre elle, d'une agilité remarquable évitant leurs attaques je leurs envoyait 2 décharges d'énergie en pleine poitrine qui les propulsérent quelque mêtre plus loin... trop occupé sur les 2 premiéres je ne pris pas garde aux autres qui m'avaient entourés, sans pouvoir esquivé, une des ombres me frappa, sa main traversa mon épaule telle une faucheuse, une atroce douleur survint à se moment, j'avai l'impression qu'elle m'avait arraché le bras, les autres ombres attaquérent ensemble et me traversérent tous le corp, la douleur n'était plus suportable elles m'enlevaient un soufle de vie à chacune de leurs morsures. Je me projetai en arriére:
-Aaarggg... pfffpfffpfff saloperie... je...

Les ombres assoiffés de sang avancérent vers moi telle une danse d'esprits pour en finir avec ma pauvre carcasse épuisé...
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Evera
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MessageSujet: Re: La fraicheur de ce qui n'est plus   La fraicheur de ce qui n'est plus EmptyJeu 31 Aoû - 3:02

Evera courrait, courrait sans ne plus penser qu’à là bas, peut être était-ce une fuite, peut être allait-elle justement face à l’ennemi.
Elle ne savait pas elle-même.

Ses pas glissait sur la neige fraîchement tombée et à peine avait-elle fait quelques mètres qu’elle senti cette présence.
Quelque chose de froid, distant et mort, quelque chose dont le sang ne coulait plus dans les veines.
Elle connaissait le goût amer du sang et elle savait reconnaître ces créatures de part leur ombre qui passait volage dans les coins sombres.
Ils étaient plusieurs, pas beaucoup, ils la poursuivaient.
Ils semblaient vouloir l’emmener quelque part, Evera courrait, elle n’avait pas peur, mais elle n’avait pas le temps de jouer.

Elle posa sa main sur son bras, là où le sang avait coulé.
Peu à peu, elle sentait ses poursuivant augmenter en nombre, ses sens finement aiguiser elle avait pourtant un peu de mal à les voir, perdu dans l’ombre, c’était l’heure perdu qui les attiraient le plus.


*cinq… peut être six, peut être plus…*


Evera faiblit l’allure de ses longues enjambées, sont sommeil trop long, sa rencontre avec Nyrah et Syan, et tout ce qui venait de se passer dans la maison l’avait affaiblit, elle savait où trouver ses forces, il lui fallait retourner en haut de la montagne, là d’où la magie noire voyait ses flux augmenter, là d’où ses ancêtres, les plus grands adeptes de cette magie, firent conseil.

La sorcière aux yeux de cendres venait de la longue lignée de mages et sorciers noire, l’emblème de sa famille brûlait comme un redoutable ennemi à tous ceux qui auraient pus se mettre en travers de ses actions, la famille Zaarpha avait de réputation une fierté rancunière et ancienne allié à la puissance de la haine, ils firent de leur nom l’écho de la magie noire.

Elle courait, ses pas faiblissaient, encore, peu a peu, elle se sentait épuisée.
Elle se retourna, en un instant et d’une manière si brusque que l’un des esprit était passer à travers son corps, il semblait lui même surprit.
La douleur la déchira et son cri se perdit dans la neige.


*à présent on va jouer…*


Elle se releva.
La sorcière, le sang pourtant froid, ne semblait pas en proie à un sentiment, quel qu’il soit.
Toujours figée dans cette expression froide et inhumaine, les yeux vides, levant une paume vers le ciel et une autre dans la neige, elle murmurait.
Lorsqu’elle baissa sa main on vit briller quelques éclairs, elle lança l’attaque, vit la bestiole à terre et les autres un instant figée par l’étonnement, elle couru.
Evera connaissait ces montagnes par cœur, elle passa par un petit bois, d’où ses poursuivant semblait s’êtres perdus, elle prit la direction du haut de la montagne.

Essoufflée, arrivée là haut, et pour la deuxième fois de la nuit, elle se mit à genoux dans la neige.
L’emblème de sa familles se glaça, un instant Evera sembla geler, de son coeur à ses veines, chaque parcelle de son être semblait se ressourcer du flux magique des anciens.

Un instant, une seconde, elle déglutit, passant sa langue sur ses lèvres et sa main dans ses cheveux, elle chanta un unique mot.


Helheim…

Il résonna comme un écho brûlant, la voix de la sorcière se figeant dans le temps, comme une prière, elle chantait la mort.

Le poursuivant qui avait traversé son corps mourrait, elle le savait.
Elle ferma les yeux, lorsque qu’elle ponctua la dernière lettre de ce nom, laissant son chant se perdre, espérant que sa prière trouverait écho, elle baissa la tête, laissant son esprit divaguer au fil des vents.
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MessageSujet: Re: La fraicheur de ce qui n'est plus   La fraicheur de ce qui n'est plus EmptyJeu 31 Aoû - 18:20

Les ombres s’étaient arrêtées, la première d’entre elle se cambré comme si elle soufrait, elle luisait de plus en plus fort, sa venait de l’intérieur de son corps, après quelque minute elle finit par implosé devant ces congénères abasourdies, moi-même je ne savais trop que faire, trop affaibli pour continuer le combat et fuir, il me restait qu’une seul petite chance.

Je sortis de mon long-imper une petit flûte sculpter avec de joli relief ; Les dessins montrés des personnes subissant une métamorphose dans un décor naturel avec une lune ou un soleil en effigie.

Les monstres commençaient à reprendre leurs esprits, sans perdre un instant, je me mis à entonner un air avec mon instrument ; la mélodie sonnée telle une petite brise se faufilant dans les feuilles, d’une douceur mémorable je jouais une ode à l’apaisement et au calme, les ombres s’étaient de nouveau stoppé, la mélodie avait eu raison des ténèbres, les monstres s’étaient endormis.

Continuant de jouer j’entendis les oiseaux s’éveiller et entonnait leur chant du matin, le jour commençai à se lever, les halos de lumière commençai à percer des trous dans la forêt qui s’illuminé peu à peu grasse aux nombreuses stalactites accrochées aux arbres geler.
La mélodie était maintenant bercée par la douce brise du matin, porté par le vent et couplé par les chants des oiseaux qui formé un concerto en pleine nature.
Les ombres s’étaient réveiller et étaient sortis de l’emprise de la mélopée, elles semblaient troublée, elles avaient peurs.
Un instant après, la lumière du soleil s’abattis dans la clairière et les monstres commencèrent à hurler, d’un cri inhumain qui pourfendait chaque entrailles de mon corps, mais je continuai à jouer, les démons brûlés sous le soleil et finirent pas tombé en cendre.
- Tous n’est que poussière et restera poussière. *Je me remis à jouer espérant que l’air parviendra aux oreilles qu’il faut*

Un rapace tournait autour de la clairière, après un long moment il descendit en piqué et vint se pauser calmement sur mon épaule. L’oiseau faisait la taille d’un faucon et son plumage tournait du noir sur le dos et blanc sur le ventre, après lui avoir murmuré quelques mots, il partit vers la montagne… je me remis à jouer, la mélodie portée par le vent pouvait s’entendre à quelque kilomètre.

Le rapace mit quelque bonne minute pour volé vers la montagne et fini par trouvé sa cible, ralentissant sa course il se posait doucement sur une branche tous prés d’evera
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Evera
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MessageSujet: Re: La fraicheur de ce qui n'est plus   La fraicheur de ce qui n'est plus EmptySam 2 Sep - 1:22

Evera s’allongea dans la neige, un instant qui parut toujours, elle gonfla ses poumons de cet air frais et pure, c’est là dans la solitude et le silence de la montagne qu’elle se sentait le mieux.
Elle laissa ses pensées divaguer, lentement, tout allait bien en cet instant, ce fut comme un retour aux sources.
De ce besoin de se retrouver avec soit même, d’oublier toute paranoïa et laisser retomber la fatigue accumulée, le corps de la sorcière se détendit peu à peu, comme si elle s’enfonçait dans la neige, elle semblait partir et s’envoler.
Ses yeux se perdaient dans le ciel blanchâtre, d’une blancheur de mousse qu’on aurait voulu toucher du doigt.

Evera regarda autour d’elle quand elle entendit un bruissement dans un arbre, c’est là qu’elle sentit se regard perçant sur elle, il semblait être là depuis longtemps.
Elle regarda l’arbre, se releva et se rapprocha.
Elle aperçu se regard, ce regard qui n’était pas humain elle en était sûre.
Qui aurait bien pu se cacher dans un arbre …

*Un oiseau ... mais ce regard perçant … un rapace !*

La sorcière les yeux éblouies par ce repos de plusieurs longues minutes allongée dans la neige, leva sa main vers la branche où était posé le rapace, tournant sa paume vers celui-ci.
En un froissement d’aile le rapace s’était posé sur son poignet, Evera le regarda, légèrement étonnée, puis alla au bord du précipice, là d’où la liberté se fait grandissante, elle allongea le bras, le rapace semblait savoir se qu’il faisait, alors que la sorcière se demandait se qu’il faisait ici, prés d’un humain.
Le rapace, s’envola pour se poser non loin d’Evera, celle-ci fit quelques pas dans la neige le long du précipice, l’être à ses cotés ne la quittait pas des yeux, et la jeune femme semblait y voir briller l’intelligence.
Elle se mit à genoux dans la neige, et comme elle aimait le faire quand elle était petite, plongea ses doigts dans la neige.
Lorsque Evera tourna la tête vers l’animal, et s’aperçue qu’il n’était plus là.
Elle regarda autour d’elle, aucun son n’émanait de nulle part et aucune vie à part la sienne ne gisait dans les environs, elle fit quelques pas vers la foret, puis vers le précipice lorsqu’elle entendit un cri déchirant venant du ciel.
Le rapace descendit puis semblant entendre quelque chose que la jeune femme ne pouvait percevoir, se dirigea vers la lisiere de la foret, un instand l’attendit et s’enfonça entre les arbres pour enfin disparaître.

Evera resta là un instant figée, puis, regardant derrière elle, se dirigea vers la foret, afin de retrouver l’animal.
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MessageSujet: Re: La fraicheur de ce qui n'est plus   La fraicheur de ce qui n'est plus EmptyMar 5 Sep - 10:27

Toute cette nature en fête me rendit tellement heureux que je me mis à danser en jouant, de nombreux animaux m’avaient rejoint, un vrai concerto, toute cette paix cette beauté me donnait des ailes, plus je jouais plus j’était heureux et plus j’était heureux plus je m’amusais.

Au loin je vis le rapace qui tournait en rond m’indiquant qu’il avait trouvé ce qu’il cherchait, ils seront bientôt là…
Dans toute cette fête quelque chose n’allait pas… je sentis un malaise monté en moi, je devins vite essoufflé, je mi-fin à cette paisible scène… une douleur se relança là où l’ombre m’avait touché… cambré sur moi-même je fis quelque pas et je m’écroulais dans la neige fondue inconscient, les animaux effrayés partire en courant et les oiseaux se turent.
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MessageSujet: Re: La fraicheur de ce qui n'est plus   La fraicheur de ce qui n'est plus EmptyVen 8 Sep - 4:34

L’oiseau semblait savoir parfaitement où il allait, il se dirigeait vers un endroit précis, semblant ralentir l’allure de temps en temps pour attendre la sorcière.

*un guide…*

Il la guidait, elle ne savait où, et bien que depuis toujours elle ne s’était jamais fié à quelqu’un, elle suivit l’oiseau comme une enfant qui poursuit un papillon, éblouit de son vol majestueux, de ses aile qui flottait dans l’air, Evera suivit l’oiseau en courant, de ce souffle de vie, de ce vent de liberté si percutant.
Il lui semblait être a nouveau une enfant, cette enfant qui courrait, jouait, appelant sa mère, riant, encore, se rire résonnait en écho dans sa tête, rien face a se cri.
Les poumons de la sorcière se remplissaient de l’air nourrissant, du vent qui soufflait dans ses cheveux ébènes, elle sourirait, de se sourire affolé, heureux, de cet éclat de vie qui lui donnait l’impression que son cœur allait exploser tant elle avait envie de rire, et de vivre, et d’aimer.
Ses yeux semblait se perdre dans ses étoiles enfantines, elle ne pus s’en empêcher, elle ria.
Oubliant l’aspect étrange de cette situation, elle se laisser aller dans le plaisir de cette course, comme dans le spectacle magnifique de cet oiseau.
Son rire résonna un instant mais se vis vite étouffer par l’épais feuillage des arbres.

Alors que la jeune femme reprenait son souffle, regardant dans le ciel si le rapace était toujours là, un son là fit sursauter, comme un cri, une mélodie magnifique.


*un joueur de flûte…*

Elle était là, au milieu de cette foret qu’elle connaissait si bien, droite et tendu, tendant l’oreille, cherchant à écouter, se que l’oiseau, étendait de puis le début.

*le joueur de flûte guide l’oiseau…*

Le joueur de flûte guide l’oiseau, cette penser lui sauta à la gorge comme une évidence, elle ne savait si elle devait se méfier, avoir peur, ou bien se laisser guider par se chant majestueux.
L’oiseau dans un froissement sonore d’aile reprit sa course.
Les yeux d’Evera un instant clignèrent, reprenant son expression morte, Evera suivit d’un pas calfeutré le rapace.
Elle sentait qu’elle s’approchait, l’oiseau commençait à prendre de la vitesse comme mue de l’arrivée, et la mélodie se faisait plus forte.

La jeune sorcière traversa quelques buissons, jetant toujours quelques regards vers le ciel afin de suivre l’oiseau, elle se rendit compte, lorsque le silence sonna le gong de son apogée, que le joueur de flûte s’était tue.
L’oiseau fonça droit devant, la jeune femme se mit a courir, le plus vite qu’elle pus, le silence présent semblait tranché d’un coups sec de guillotine entre l’affolement de la jeune fille à cet instant et ses éclats de rire quelques minutes auparavant.

Enfin, l’oiseau fondit en piqué vers le sol, Evera se dirigea d’un pas rapide vers l’endroit où il semblait se trouver.

Se qu’elle vit en premier se fut ces yeux, jaunes oranges, de se regard féroce et amputer, encore emprisonner.
Puis elle regarda se corps, se corps là allongé sur le sol, lorsqu’elle regarda le visage légèrement basculer de coté, ses yeux s’écarquillèrent, en une fraction de seconde passèrent de leur éclat argent à la transparence blanchâtre, pour enfin reprendre leur couleur argenter grisâtre.


*Dan…*

Evera ne comprenait pas se regard, se regard furieux qui avait remplacer le regard légèrement effrayé et entreprenant de l’homme qui fut son hôte.
Les yeux de la sorcière descendirent lentement, des yeux jusqu’à la bouche de l’homme, ce qui semblait être
*des canines…* avaient poussés, rendant se visage extrêmement agressif.

La reikonne fit un pas en arrière, il n’était pas bon pour elle de rester là, elle avait entendu parler de légendes de métamorphoses et bien qu’elle n’y avait jamais cru ou du moins jamais vu pour croire, elle savait que lorsque l’on cachait une partie de sois, lorsque celle-ci refaisait surface, elle se donnait a cœur joie d’exaltation de violence et de haine.


*Syan…*

Reculant encore, son pied buta contre quelque chose, surprise, elle se retourna d’un coup, regardant à terre elle découvrit une flûte.
L’oiseau s’était envoler bien loin, lui devait savoir qu’il ne fallait pas rester là, sûrement ne voulait t’il pas perdre ses plumes.
Evera prit la flûte et jeta un regard à Dan.


*Que dois-je faire…*

Elle fouilla dans une des poches de sa cape, en sortit un petit flacon de potion, s’approchant lentement, elle la fit boire à l’homme-loup.

*cela devrait lui faire du bien…*

Elle recula, s’éloignant de Dan de façon à se qu’elle puisse le voir, mais aussi à pouvoir fuir, du moins avoir un peu d’avance.
Elle s’agenouilla, attendant le réveille de l‘homme, ou bien celui du loup.
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MessageSujet: Re: La fraicheur de ce qui n'est plus   La fraicheur de ce qui n'est plus EmptyVen 8 Sep - 17:24

Doucement… tout doucement… une vie perdue… des amis partis… un exile… un changement… une évolution ! De nombreuses images, des voies, des clichés s’insinués violemment dans mon esprit, ils se percutèrent les uns aux autres jusqu'à former un chaos incompréhensible.
Je sortis de ma torpeur en sursaut, essayant de trouver des repères visuels, mais la lumière du soleil m’éblouissait… en tâtant de la main autour de moi je ne sentais que la neige, mais quelque chose n’allait pas, la sensation du toucher était différente…

La douleur s’était évanouie, le goût dans ma bouche semblait faire croire que j’avais pris une potion de soin, je ne me rappelais de rien… je me mis à chercher furieusement quelque chose dans mes affaires que je ne trouvais pas…

-Ma flûte !!!! Ou est t-elle !!!! Raaaggrr… AAAAAAAAaaaaaaahhhhhhhhhh !!!!!!!

Ma vision enfin réhabituer à la lumière, je scrutais énervé la clairière, pour, enfin poser mon regard perçant de haine et de colère sur la seule personne humaine sur place. Mes yeux ne la quittèrent pas une seconde.

-Ma flûte… humaine… mort! Arrgggggg !!!!

La tête dans les mains je commençais vraiment à perdre le contrôle, comme fou je me débattais tout seul, frappant dans le vide, quant j’eus un moment de lucidité.

-Cours ! Va-t-en !!!… Reste pas là evera… pff pff pff… Fuit !

Le rapace se posa sur l’épaule de la sorcière, mais quoique l’on puisse croire, il semblait calme.
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MessageSujet: Re: La fraicheur de ce qui n'est plus   La fraicheur de ce qui n'est plus EmptyMar 12 Sep - 21:23

Evera attendit, attendit encore, les secondes semblant s’étirer, s’étendre à l’infini.
Soudain, les yeux de Dan s’ouvrirent, il avait suffit une seconde à la jeune femme pour reconnaître ces yeux jaunes assoiffés.


*heureusement que j’ai prit mes distances…*

Déjà la jeune femme commençait à faire quelques pas en arrières quand l’ombre de Dan reprit conscience, lorsque celui-ci commença à se relever elle s’enfonçait déjà dans la foret, bien que toujours à porter de vu.
Evera sentait sa respiration se diminuer et son cœur battre plus vite que la normale.


*Fuit !*

Alors qu’elle observait le loup, un éclair passa dans les yeux de celui-ci, juste quelques mots se firent entendre et se dessinèrent dans son regard ocre.
Sa n’avait duré qu’une seconde, une second durant laquelle Dan avait repris conscience.


*Fuit ! Court !*


Evera, s’approcha de Dan, lentement, d’un pas assuré, elle s’avança jusqu'à se retrouver à un mètre de lui.
Elle s’agenouilla lentement, commença à tendre sa paume vers l’avant, quand une main invisible, un coup de vent la fit basculer vers l’arrière et semblait la tirer loin de Dan.

Evera eu cet instinct de penser à sa mère, mais elle savait que cela était ridicule, sa mère était morte alors qu’elle avait douze ans et sa haine pour sa fille gisait encore dans le cœur de la jeune femme.
Toujours attirée vers l’arrière, elle trébucha, se releva, vit ses yeux transparaître et transpercer les arbres.


*mère…*

Son cœur se serra, et d’un coup ce qui semblait la maintenir et la manipuler comme une marionnette la lâcha, le fil semblait se détacher, comme coupé par un ciseau.

*distante manipulation…*

Evera se retourna, enfin, elle se mit à courir, le plus loin possible.
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MessageSujet: Re: La fraicheur de ce qui n'est plus   La fraicheur de ce qui n'est plus EmptyVen 15 Sep - 12:06

Il ne fallut pas longtemps à Dan pour se métamorphoser, son corps humain avait fait place à une grand masse couverte d’une fourrure blanche, sa tête avait muté en celui d’un loup, ces mains devenue des pattes était surplombée par des griffes aiguisées, et tous c’est vêtement tribal c’était assimiler à son nouveau corps.
Sur sa fourrure on pouvait distinguer d’étrange motif comme si on lui avait peint directement dessus, tous ces tatouages servaient as rappelés quelle tribu ce loup faisait parti ; Il était « Wendigo », la race garou en voie d’extinction, grand défenseur de la nature et d’un ancien peuple aujourd’hui oublié et disparu, les plus grands spécialistes des attaques furtives et terrorisme, ne reculant devant rien pour protéger leur bien le plus précieux.


Dan s’étant transformé à cause d’une douleur, il était aveuglé par la rage et la haine, il ne pouvait se contrôler et ayant de plus un esprit très aliéner sa n’arrangeait pas les choses.
Après sa transformation il restait figer à regardait le ciel et les arbres, mais sa rage lui obligea à regardait de ces yeux perçant la sorcière s’échappant dans la forêt…
D’un sourire alléchant, il contemplait sa proie fuyant à toute vitesse. *La chasse est ouverte*

Le garou se lançait à la poursuite de la jeune fille, son instinct de prédateur le guida dans les fourrées, courant à toute vitesse en slalomant avec les arbres, sautant de branche en branche pour finir par arriver à la porté d’evera… à ce moment il bondit telle un félin en direction de la sorcière, le temps comme au ralenti le garou frôla de sa main la flûte qui dépassait de la poche de la jeune fille, à ce moment le rapace sortit de nul par, fondit sur Dan et de ces serres le griffa au visage ce qui fit perdre l’équilibre au garou qui s’écrasa lamentablement dans les fougères et dégringola dans les profondeurs de la forêt du au relief en pente de la zone.

Après une interminable chute, un énorme bruit de craquement se fit entendre en bas du bois, et un grognement suivi d’une lamentation gagné dans toute la forêt, le loup semblait coincé.
Le rapace piqua droit dans la forêt pour rejoindre son maître...
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MessageSujet: Re: La fraicheur de ce qui n'est plus   La fraicheur de ce qui n'est plus EmptyLun 18 Sep - 1:30

Evera courait, courait sans ne plus être pousser que par la peur, du moins se qui y ressemblait.
La sorcière sentait pourtant que sa n’en était pas, mais elle ne savait définir se qui la poussait à fuir, elle n’avait aucunement peur de la mort, mais quelque chose pourtant depuis toujours, comme un instinct de survie dissocier d’elle-même l’avait pousser à se détacher et courir.

Elle vivait avec sa, comme si sa faisait partit d’elle-même, mais elle savait…


*Fuit !*

Il approchait elle le sentait, rien que son odeur, sa puait la mort… la mort et le froid glacée du vent d’ouest, de la montagne des anciens, du flux de magie noire, l’implacable odeur, puante du cadavre calcinant de ces hommes morts, morts pour leur sang…

*163 gouttes de sang…*

Evera se figea lorsqu’elle sentit l’ombre du loup à quelques centimètres d’elle.
Le temps se suspendit, comme d’une lueur de tout perdre, partir…


*mort…*

Peu à peu, le vent cessa de chanter, et le monde dans les yeux de la sorcière se brisa de toute instances, son tribunal et sans jugement, sans défense, un jour une sorcière regarda dans les yeux, sa vit se suspendre à quelques griffes tranchantes qui déjà s’approchait de son cœur.

La jeune femme sentait déjà la mort l’étreindre tant elle c’était résolue à la rejoindre.


*nyrah… syan…*


Un cri persan déchira les paupières encore ouvertes de la Reikonne, l’oiseau, le rapace qui l’avait guidé jusqu'à Dan, déjà, fonçait sur son maître.
Le loup tomba, Evera ne bougeait plus, elle restait là, comme inconsciente, le regard perdu dans le vide, comme si soudain on l’avait arraché à sa destiné.

Le bruit sourd du loup qui tomba, comme du grognement qui suivit, se firent écho dans toute la foret, le rapace fonça vers son maître.
La sorcière, passant ses doigts dans ses cheveux ébène, les yeux d’un blanc éclatant, se dirigea lentement, dans ces secondes qui durent des heures, quelques pas vers celui qui avait émis une plainte déchirante.

Un pas, puis un autre, Evera semblait porter un fardeau trop lourd sur ses épaules et ses pas balayaient le sol, l’herbe craquait de mille offenses sous ses pieds.
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MessageSujet: Re: La fraicheur de ce qui n'est plus   La fraicheur de ce qui n'est plus EmptyMar 19 Sep - 15:39

La dégringolade et l’arrêt brutale contre un arbre, m’avait fait perdre connaissance ce qui avait permis de rendormire le loup.
Doucement je rouvris les yeux mais en sentant le sang coulé vers mon œil droit je le fermis aussitôt, le rapace était en face de moi me regardant d’un air perplexe.

-Pppffff tu m’as pas raté ce coup-si… t’inquiète pas je t’en veux pas, tu as eu raison…

Le rapace rassuré poussa un cri, puis vint se poser sur mon épaule.
Je n’avais pas fait attention que l’arbre qui avait stoppé ma chute, s’était brisé et qu’il était sur moi maintenant, épuisé, je poussa l’arbre quant même.

-Grrrr mmunnfffff, Oh merde… je suis encore à poils… faut que je retrouve mes affaires… ma flûte !

En passant les scènes en mémoire je pus vite comprendre ce qui venait de se passer, la sorcière à un bien qui m’appartient et elle est proche, et mes affaires sont dans la clairière, et surtout j’étais nue !
Je décidais de retourner d’abord à la clairière et me trouvé un coin pour me soigner.
La forêt comme compréhensive me fit un parfait camouflage lors de ma fuite comme si elle m’avalait.

-On se retrouva evera, j’ai quelque chose à récupérer. *Dit-il tous bas en s’éloignant*
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MessageSujet: Re: La fraicheur de ce qui n'est plus   La fraicheur de ce qui n'est plus EmptyDim 26 Nov - 23:20

Perplexe, sourde de toute vie alentour, les pas d’Evera résonnaient dans sa tête.
Lentement, alors qu’elle arriva là où du être Dan, elle pencha la tête vers le gouffre.


*Dan*

Ses yeux s’écarquillèrent d’un coups, plus que si elle l’avait vu mort, l’absence détruit autant.
Il avait disparu, les yeux transparents de la sorcière scrutait les alentours, tournant gravement la tête elle commença a marcher, doucement, puis d’un pas de plus en plus rapide, elle fini par courir.

Courir par l’effrois de ce qui venait de se produire, courir par peur de ne pas le retrouver
.

*mère…*

La neige semblait râler sous ses pas.


*coupable !*

Courir encore, ce n’était plus une fuite, bien que cette course en avait l’arrière goût, elle voulait le retrouver, ou peut être pas.
Juste partir d’ici, tout se mélangeait dans la tête de la sorcière, le froid givrait son corps, elle se sentait faiblir.
Un brouillard impalpable envahissait ses yeux, Evera s’arrêta d’un coup, passant sa main dans l’air, cherchant à savoir si tout était réel, cherchant à savoir les brouillard venait de l’extérieur, ou se répandait en elle.


*fuir…*


La jeune femme, retirant sa capuche lentement et passant sa main dans ses cheveux avança lentement, prudemment.
Une impression d’étrange, elle commençait à voir flou, une lumière éblouissante remplissait son cerveau, l’empêchant de réfléchir, de se résonner, du moins de comprendre.


*Nyrah…Syan*

A peine arrivait t’elle a réfléchir, et sa pensée s’essoufflait comme une voix qui s’éteint lentement alors qu’elle prononce quelques paroles.
Sa tête tournait, ses yeux s’écarquillaient et se refermaient par à coups.

Sa bouche s’ouvrit à peine, elle ne sus que murmurer dans sa défaite.


Non…

Elle perdait conscience, le temps se suspendait à se simple murmure, imperceptible.
Les yeux de la sorcière s’ouvrirent, lentement, implorant, encore s’il elle avait crut se rapprocher de la mort, mais c’était tellement différent.

Tout était calme, comme si lentement on la rendait prisonnière des glaces, elle s’effondra dans la neige, de la manière la plus douce qui soit, et comme une scène qui se perd dans un ralentit insoutenable, comme une souffrance que l’on nous oblige à voir, la reikonne semblait déjà se vider de son âme.




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